[article]
| Titre : |
Les automotrices des voies ferrées secondaires françaises |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean-Claude Riffaud, Auteur |
| Année de publication : |
1989 |
| Article en page(s) : |
P. 10-59 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
[Mots-clefs] Autorail [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] France [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Industrie ferroviaire [Mots-clefs] Traction thermique [Année] 1871-1989
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| Index. décimale : |
6110 Technique - véhicule ferroviaire - généralités (2 composants ou plus) |
| Résumé : |
Le mérite d'avoir pensé à l'emploi des automotrices dans le but de remplacer certains trains à vapeur, trop dispendieux pour le service effectué, revient à l'Administration des Chemins de fer de l'Etat, en 1871, époque à laquelle ce réseau avait mis en service un modèle de voitures à vapeur. Divers autres systèmes avaient été proposés avant la guerre de 1914-1918, tels les voitures à vapeur Serpollet, Purrey ou Rowan, les engins à air comprimé ou à accumulateurs. Ces procédés n'ayant pas donné les satisfactions attendues, ceux-ci furent abandonnés les uns après les autres. A cette époque, certains promoteurs avaient bien pensé à l'emploi du moteur à explosion, mais avaient reculé devant les difficultés rencontrées par une transmission mécanique et l'utilisation de moteurs à essence s'était bornée à l'entraînement de dynamos pour les besoins de la transmission électrique.
Les premières tentatives d'emploi d'automobiles sur rails eurent lieu en 1916 par les soins de l'ingénieur français Dufour, capitaine à l'armée d'Orient, qui transforma des camions en tracteurs sur rails et les utilisa avec succès sur les lignes à voie normale et étroite de la région de Salonique.
Ce fut de cette expérience que s'inspirèrent certains exploitants de réseaux secondaires français pour pratiquer des essais afin de réduire leurs déficits d'exploitation. D'autres transformèrent des draisines en les aménageant pour le transport des voyageurs. Ce sont les autorails qui permirent à certains réseaux départementaux de survivre aux suppressions des années 1930 et 1950. |
in Magazine des tramways à vapeur et des secondaires > No 51 (1989-3) . - P. 10-59
[article] Les automotrices des voies ferrées secondaires françaises [texte imprimé] / Jean-Claude Riffaud, Auteur . - 1989 . - P. 10-59. Langues : Français ( fre) in Magazine des tramways à vapeur et des secondaires > No 51 (1989-3) . - P. 10-59
| Catégories : |
[Mots-clefs] Autorail [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] France [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Industrie ferroviaire [Mots-clefs] Traction thermique [Année] 1871-1989
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| Index. décimale : |
6110 Technique - véhicule ferroviaire - généralités (2 composants ou plus) |
| Résumé : |
Le mérite d'avoir pensé à l'emploi des automotrices dans le but de remplacer certains trains à vapeur, trop dispendieux pour le service effectué, revient à l'Administration des Chemins de fer de l'Etat, en 1871, époque à laquelle ce réseau avait mis en service un modèle de voitures à vapeur. Divers autres systèmes avaient été proposés avant la guerre de 1914-1918, tels les voitures à vapeur Serpollet, Purrey ou Rowan, les engins à air comprimé ou à accumulateurs. Ces procédés n'ayant pas donné les satisfactions attendues, ceux-ci furent abandonnés les uns après les autres. A cette époque, certains promoteurs avaient bien pensé à l'emploi du moteur à explosion, mais avaient reculé devant les difficultés rencontrées par une transmission mécanique et l'utilisation de moteurs à essence s'était bornée à l'entraînement de dynamos pour les besoins de la transmission électrique.
Les premières tentatives d'emploi d'automobiles sur rails eurent lieu en 1916 par les soins de l'ingénieur français Dufour, capitaine à l'armée d'Orient, qui transforma des camions en tracteurs sur rails et les utilisa avec succès sur les lignes à voie normale et étroite de la région de Salonique.
Ce fut de cette expérience que s'inspirèrent certains exploitants de réseaux secondaires français pour pratiquer des essais afin de réduire leurs déficits d'exploitation. D'autres transformèrent des draisines en les aménageant pour le transport des voyageurs. Ce sont les autorails qui permirent à certains réseaux départementaux de survivre aux suppressions des années 1930 et 1950. |
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