[article]
| Titre : |
Les trains sanitaires d'hier et d'aujourd'hui : 1857-1990 : 133 années d'évacuations sanitaires par voies ferrées |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Jean-Pierre Capel, Auteur |
| Année de publication : |
1990 |
| Article en page(s) : |
P. 24-34 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
[Mots-clefs] Autorail
[Mots-clefs] Blessé
[Mots-clefs] Chemin de fer
[Mots-clefs] Evacuation
[Mots-clefs] France
[Mots-clefs] Guerre 1870-71
[Mots-clefs] Guerre 1914-18
[Mots-clefs] Guerre 1939-45
[Mots-clefs] Histoire
[Mots-clefs] Militaire
[Mots-clefs] Train militaire
[Mots-clefs] Transport de voyageur
[Mots-clefs] Voiture ambulance
[Mots-clefs] Voiture sanitaire
[Compagnie] SNCF
[Année] 1857-1990
|
| Index. décimale : |
4390 Chemin de fer interurbain et vicinal - histoire - généralités |
| Résumé : |
La première expérimentation d'un transport sanitaire par voie ferrée remonte à 1857, avec la mise en service d'un wagon-ambulance entre le camp et la ville de Châlons. Durant les guerres de Crimée et d'Italie, des blessés sont ramenés du front dans les trains d'approvisionnement retournant à vide, dans des véhicules sans aménagement spécifique. Les conséquences sur la santé et la vie des blessés sont telles que, dès 1861, la Prusse réglemente l'aménagement des trains susceptibles d'être utilisés pour des évacuations. Durant la guerre de Sécession, des porte-brancards sont aménagés dans des voitures ordinaires ou spécialisées. Cette guerre voit les premières évacuations de grande ampleur. Durant la guerre de 1870, l'armée allemande utilise 21 trains sanitaires, alors que du côté français rien de tel n'existe. Suite aux expériences de cette guerre, la Compagnie française de matériel de chemin de fer présente un "train d'ambulance" à l'Exposition universelle de Vienne en 1873. Dans le même temps, la Suisse organise la transformation de voitures du service régulier pour le transport des blessés (sangles et montants porte-brancards) alors que la Russie construit 18 trains sanitaires spécialisés. Au début de la première guerre mondiale, la France dispose de 5 trains sanitaires permanents et de 115 trains composés essentiellement de wagons couverts équipés pour le transport des brancards. Pour améliorer la situation, 55 trains composés de voitures voyageurs adaptées sont mis en service dès l'automne 1914. Au déclenchement de la second guerre mondiale, l'armée français est beaucoup mieux équipées grâce à la construction entre les deux guerres de nombreuses voitures et autorails "sanitarisables". Dans les années 1960, priorité est donnée à la voie aérienne pour l'évacuation des blessés. La capacité des trains reste cependant un atout et de nouveaux véhicules sont rendus "sanitarisables" afin de permettre de continuer à transporter des blessés par voie ferroviaire. |
in Chemins de fer > N° 402 (1990, n° 3) . - P. 24-34
[article] Les trains sanitaires d'hier et d'aujourd'hui : 1857-1990 : 133 années d'évacuations sanitaires par voies ferrées [texte imprimé] / Jean-Pierre Capel, Auteur . - 1990 . - P. 24-34. Langues : Français ( fre) in Chemins de fer > N° 402 (1990, n° 3) . - P. 24-34
| Catégories : |
[Mots-clefs] Autorail
[Mots-clefs] Blessé
[Mots-clefs] Chemin de fer
[Mots-clefs] Evacuation
[Mots-clefs] France
[Mots-clefs] Guerre 1870-71
[Mots-clefs] Guerre 1914-18
[Mots-clefs] Guerre 1939-45
[Mots-clefs] Histoire
[Mots-clefs] Militaire
[Mots-clefs] Train militaire
[Mots-clefs] Transport de voyageur
[Mots-clefs] Voiture ambulance
[Mots-clefs] Voiture sanitaire
[Compagnie] SNCF
[Année] 1857-1990
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| Index. décimale : |
4390 Chemin de fer interurbain et vicinal - histoire - généralités |
| Résumé : |
La première expérimentation d'un transport sanitaire par voie ferrée remonte à 1857, avec la mise en service d'un wagon-ambulance entre le camp et la ville de Châlons. Durant les guerres de Crimée et d'Italie, des blessés sont ramenés du front dans les trains d'approvisionnement retournant à vide, dans des véhicules sans aménagement spécifique. Les conséquences sur la santé et la vie des blessés sont telles que, dès 1861, la Prusse réglemente l'aménagement des trains susceptibles d'être utilisés pour des évacuations. Durant la guerre de Sécession, des porte-brancards sont aménagés dans des voitures ordinaires ou spécialisées. Cette guerre voit les premières évacuations de grande ampleur. Durant la guerre de 1870, l'armée allemande utilise 21 trains sanitaires, alors que du côté français rien de tel n'existe. Suite aux expériences de cette guerre, la Compagnie française de matériel de chemin de fer présente un "train d'ambulance" à l'Exposition universelle de Vienne en 1873. Dans le même temps, la Suisse organise la transformation de voitures du service régulier pour le transport des blessés (sangles et montants porte-brancards) alors que la Russie construit 18 trains sanitaires spécialisés. Au début de la première guerre mondiale, la France dispose de 5 trains sanitaires permanents et de 115 trains composés essentiellement de wagons couverts équipés pour le transport des brancards. Pour améliorer la situation, 55 trains composés de voitures voyageurs adaptées sont mis en service dès l'automne 1914. Au déclenchement de la second guerre mondiale, l'armée français est beaucoup mieux équipées grâce à la construction entre les deux guerres de nombreuses voitures et autorails "sanitarisables". Dans les années 1960, priorité est donnée à la voie aérienne pour l'évacuation des blessés. La capacité des trains reste cependant un atout et de nouveaux véhicules sont rendus "sanitarisables" afin de permettre de continuer à transporter des blessés par voie ferroviaire. |
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