Titre : |
Historique de la Faucille |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Francis Reverdin, Auteur |
Editeur : |
Genève : Editas |
Année de publication : |
1919 |
Importance : |
P. 19, 21, 23, 25, 27, 29-31, 33-35, 37-39, 41-43 |
Présentation : |
ill. |
Format : |
23 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[Mots-clefs] Ain (département) [Mots-clefs] Caractéristique technique [Mots-clefs] Chemin de fer [Mots-clefs] Faucille (tunnel) [Mots-clefs] Financement [Mots-clefs] France [Mots-clefs] Genève (canton) [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Jura (département) [Mots-clefs] La Praille (gare) [Mots-clefs] Ligne transfrontalière [Mots-clefs] Projet [Mots-clefs] Réseau [Mots-clefs] Suisse [Compagnie] CFF (Suisse) [Compagnie] PLM [Ligne] Ambérieu [Ligne] Andelot [Ligne] Bellegarde-sur-Valserine [Ligne] Bourg-en-Bresse [Ligne] Genève-Cornavin [Ligne] La Cluse [Ligne] La Faucille [Ligne] Lons-le-Saunier [Ligne] Lyon [Ligne] Macon [Ligne] St-Amour [Année] 1857-1919
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Index. décimale : |
4311 Chemin de fer interurbain et vicinal - réseau - projet et ouverture de nouvelles lignes |
Résumé : |
La ligne Genève - Lyon, qui permet de rejoindre dans cette dernière ville la ligne Marseille - Paris, a été inaugurée en 1857. Le détour par Lyon handicape les relations entre Genève et Paris et la ligne Bellegarde - Bourg, qui offrirait un raccourci, n'est pas apte à assurer un trafic important. Le PLM ayant décidé la construction d'une ligne d'Andelot à Morez, le projet de la prolonger jusqu'à Genève par le col de La Faucille voit le jour en 1886.
En 1898, le PLM présente un rapport démontrant que cette ligne ne peut convenir pour un trafic international et propose l'amélioration de la ligne St-Amour - Bellegarde.
En réponse à ce rapport, le comité d'étude du réseau ferroviaire genevois crée en juin 1899 l'"Association pour le percement de la Faucille", dans le but d'étudier une ligne entre Lons-le-Saunier et Genève via St-Claude. Présenté à l'exposition de Paris en 1900, le projet intéresse des personnalités influentes.
Les années suivantes, le projet se trouve en concurrence avec ceux de St-Amour - Bellegarde et Frasne - Vallorbe.
En 1906, pour faire avancer le projet de la Faucille, le Conseil d'Etat genevois demande une concession fédérale pour la partie suisse du tracé. Les CFF posent la condition inacceptable du renoncement au raccordement Cornavin - Eaux-Vives, de peur de voir le trafic emprunter la rive gauche du Léman. Dans le même temps, un projet de tunnel ferroviaire sous le Mont-Blanc, augmente temporairement l'intérêt du gouvernement français pour la ligne de la Faucille. Mais en 1909, après plusieurs changement de ministres, une conférence franco-suisse décide de la construction de la ligne Frasne - Vallorbe, tout en ménageant l'avenir de la ligne de la Faucille.
L'association pour le percement de la Faucille est remplacée en 1910 par un syndicat financier, qui se charge de l'établissement des études définitives visant à la diminution des coûts de construction. Un projet définitif est présenté au ministre français des travaux publics en 1911. Si les tenants du St-Amour - Bellegarde combattent farouchement le projet de la Faucille, c'est tout de même ce dernier qui a la préférence du gouvernement français, mais l'état des finances conduit à son ajournement et le déclenchement de la guerre en 1914 arrête toutes les discussions.
Maintenant que la guerre est terminés, la ligne de la Faucille semble la meilleure pour assurer les relations nécessaires entre l'Angleterre, la France et l'Italie. |
Historique de la Faucille [texte imprimé] / Francis Reverdin, Auteur . - Genève : Editas, 1919 . - P. 19, 21, 23, 25, 27, 29-31, 33-35, 37-39, 41-43 : ill. ; 23 cm. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
[Mots-clefs] Ain (département) [Mots-clefs] Caractéristique technique [Mots-clefs] Chemin de fer [Mots-clefs] Faucille (tunnel) [Mots-clefs] Financement [Mots-clefs] France [Mots-clefs] Genève (canton) [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Jura (département) [Mots-clefs] La Praille (gare) [Mots-clefs] Ligne transfrontalière [Mots-clefs] Projet [Mots-clefs] Réseau [Mots-clefs] Suisse [Compagnie] CFF (Suisse) [Compagnie] PLM [Ligne] Ambérieu [Ligne] Andelot [Ligne] Bellegarde-sur-Valserine [Ligne] Bourg-en-Bresse [Ligne] Genève-Cornavin [Ligne] La Cluse [Ligne] La Faucille [Ligne] Lons-le-Saunier [Ligne] Lyon [Ligne] Macon [Ligne] St-Amour [Année] 1857-1919
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Index. décimale : |
4311 Chemin de fer interurbain et vicinal - réseau - projet et ouverture de nouvelles lignes |
Résumé : |
La ligne Genève - Lyon, qui permet de rejoindre dans cette dernière ville la ligne Marseille - Paris, a été inaugurée en 1857. Le détour par Lyon handicape les relations entre Genève et Paris et la ligne Bellegarde - Bourg, qui offrirait un raccourci, n'est pas apte à assurer un trafic important. Le PLM ayant décidé la construction d'une ligne d'Andelot à Morez, le projet de la prolonger jusqu'à Genève par le col de La Faucille voit le jour en 1886.
En 1898, le PLM présente un rapport démontrant que cette ligne ne peut convenir pour un trafic international et propose l'amélioration de la ligne St-Amour - Bellegarde.
En réponse à ce rapport, le comité d'étude du réseau ferroviaire genevois crée en juin 1899 l'"Association pour le percement de la Faucille", dans le but d'étudier une ligne entre Lons-le-Saunier et Genève via St-Claude. Présenté à l'exposition de Paris en 1900, le projet intéresse des personnalités influentes.
Les années suivantes, le projet se trouve en concurrence avec ceux de St-Amour - Bellegarde et Frasne - Vallorbe.
En 1906, pour faire avancer le projet de la Faucille, le Conseil d'Etat genevois demande une concession fédérale pour la partie suisse du tracé. Les CFF posent la condition inacceptable du renoncement au raccordement Cornavin - Eaux-Vives, de peur de voir le trafic emprunter la rive gauche du Léman. Dans le même temps, un projet de tunnel ferroviaire sous le Mont-Blanc, augmente temporairement l'intérêt du gouvernement français pour la ligne de la Faucille. Mais en 1909, après plusieurs changement de ministres, une conférence franco-suisse décide de la construction de la ligne Frasne - Vallorbe, tout en ménageant l'avenir de la ligne de la Faucille.
L'association pour le percement de la Faucille est remplacée en 1910 par un syndicat financier, qui se charge de l'établissement des études définitives visant à la diminution des coûts de construction. Un projet définitif est présenté au ministre français des travaux publics en 1911. Si les tenants du St-Amour - Bellegarde combattent farouchement le projet de la Faucille, c'est tout de même ce dernier qui a la préférence du gouvernement français, mais l'état des finances conduit à son ajournement et le déclenchement de la guerre en 1914 arrête toutes les discussions.
Maintenant que la guerre est terminés, la ligne de la Faucille semble la meilleure pour assurer les relations nécessaires entre l'Angleterre, la France et l'Italie. |
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